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hauts de seine habitat - Page 2

  • POSE OFFICIELLE DU LABEL PATRIMOINE D’INTERET REGIONAL A LA CITE PAYRET DORTAIL DE VANVES

    La plaque du label « patrimoine d’intérêt régional » de la cité jardin Payret Dortail dans le cadre du « Printemps des Cité Jardin »sera posée officiellement samedi matin  par Christian Dupuy, président de Hauts de Seine Habitat, Valérie Pécresse, présidente de la RégionIle de France,  Bernard Gauducheau maire de Vanves. Il est intéressant de noter que cette cérémonie se déoulera alors que la Région organise une Biennale de l’Architecture et du Patrimoine depuis le 4 Mai jusqu’au début Juillet à Versailles. «Avec la création du label patrimoine d'intérêt régional, la Région  apporte au patrimoine non protégé un soutien déterminant» déclarait elle  lors de son inauguration le 4 Mai dernier en annoncant, après 17 ans de délaissement, un plan inédit pour le patrimoine qui, au-delà de son volet financier, développera la formation et la visibilité des métiers du patrimoine, ainsi que la valorisation touristique des lieux, et des Etats Généraux du patrimoine francilien en Juin prochain 

    La cité Payret Dortail dit « Le 13 » est un ensemble architectural qui fut réalisé par l’architecte Maurice Payret-Dortail pour l’Office public des Habitations à bon marché de la Seine avec lequel il assurera la construction de plusieurs cités jardins. Il a la particularité de réunir des logements sous forme d’immeubles collectifs et de pavillons, dont 27 ateliers d’artistes bénéficiant pour la plupart d’un logement attenant localisé dans la cité. Outre ses qualités architecturales, cette cité témoigne de presque 100 ans d'aventure du logement social dans les Hauts-de-Seine, marqués par un vécu collectif d'une grande richesse.

    Rénovée il y a une dizaine d’années cette cité d’exception a toujours été un atout patrimonial de la ville dont l’histoire a été contée par l’un de ses habitants, René Sedes,  dans « Ceux du 13 – L’histoire d’une cité HLM à Vanves». Il a raconté surtout que cette cité a été une cité expérimentale au niveau architecturale et une expérience intéressante de vie collective dans ses premières années avec le foyer des locataires, un ciné club, des spectacles artistiques…qu’essaie de faire renaître depuis quelques années, une amicale des locataires qui organise différentes activités.

    Rappelons à cette occasion, que l’un de ses habitants, René Sedes, a écrit un livre - « Ceux du 13. Histoire d’une cité HLM à Vanves » - paru en 1994,  à la suite d’une exposition effectuée dans son atelier d’artiste de cette cité Payret Dortail. « J’avais pu l’écrire grâce aux témoignages d''habitants, encore présents, qui avaient été parmi les premiers occupants, comme Odette Grosjean, ma voisine, arrivée à l’âge de 3 ans » expliquait il alors. Il a été réédité en 2009 « Square Payret Dortail – la singulière aventure sociale d’une cité HLM à Vanves (1929-2009) » en laissant une plus grande place aux artistes et à leurs ateliers à l’occasion du 80éme anniversaire de la cité

  • LOGEMENTS VACANTS A VANVES : A CAUSE DES TRAVAUX DE DESIAMANTAGE OU D’HERITAGE

    « De nombreux logements des immeubles Vanvéens de Hauts-de-Seine Habitat (ex OPHLM 92) seraient vacants, pour certains depuis plus d’un an. Ces immeubles assurent une bonne mixité sociale grâce à une répartition équilibrée entre des logements 1% patronal, et des logements appartenant à la Préfecture ainsi qu’à la Ville de Vanves. Cette situation peut paraître paradoxale lorsqu’on connaît l’importance du nombre de demandes de logements » a constaté Anne Laure Mondon (PS) au conseil municipal du 28 Mars dernier en demandant au maire de Vanves, membre du Conseil d'administration de Hauts-de-Seine Habitat, s’il était possible d’indiquer de qui dépendent ces logements vacants (1% patronal, Préfecture, Ville de Vanves) et si ces derniers seront prochainement à nouveau occupés ?

    «La présence de logements vacants dans certains immeubles gérés par des bailleurs sociaux est due uniquement à des raisons techniques et juridiques que doivent gérer les organismes H.L.M » a répondu Françoise Djian (UDI), maire adjointe au logement. « Les raisons techniques sont liées au renforcement des obligations concernant le traitement de l’amiante mises en place par les décrets 629 du 03 juin 2011 et 639 du 04 mai 2012. Les délais de plusieurs années accordés aux organismes H.L.M. concernant leurs obligations en matière de désamiantage sont arrivés à terme et imposent des travaux spécifiques aux propriétaires d’immeubles collectifs notamment lors des interventions sur le patrimoine immobilier. Or, les entreprises chargées des opérations de repérage et de diagnostic d’amiante et celles chargées des travaux directs de désamiantage sont à la fois peu nombreuses et extrêmement sollicitées ce qui allonge considérablement les délais en cas de travaux de réfection de logements. Hauts-de-Seine Habitat rénove systématiquement ces logements lors d’un départ de locataire avant de le remettre en location et de ce fait cette société doit composer avec des délais très longs liés aux opérations préalables de désamiantage. Les raisons juridiques qui peuvent expliquer certaines vacances prolongées interviennent lors du décès d’un locataire en cas de difficultés à trouver les héritiers qui obligent l’organisme à maintenir le mobilier dans les lieux et empêchent la remise en location » a t-elle assurée.

    Il est à noter d’ailleurs que le logement avait l’objet d’un vœu présenté par Boris Amoroz (FG/PC) présenté sur le blog (le 28 Mars) qui a été retoqué par la majorité LR/UDI et le groupe LREM à propos du projet de Loi logement ELAN (évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) qui a été présenté hier au Conseil des Ministres.  Françoise Djian lui avait d’ailleurs fait remarqué, le 28 Mars, soit une semaine auparavant, que « la version du texte de loi a déjà évolué, qu’il est encore à l’état de projet qu’il n’y a pas eu encore débat au parlement ». Quant à Jean Cyril Le Goff, il  avait expliqué que «l’objectif est de libérer de la construction en assouplissant les régles, et de protéger les plus fragiles, car un bon nombre de nos compatriotes sont mal logés. Le coût de construction du logement social a doublé. Et il faut alléger les procédures de recours, respecter les normes environnementales, agir sur la mobilité afin d’améliorer la rotation » expliquait il en parlant d’un vœu caricatural qui est loin de la réalité. Quant au PS, il s’est abstenu.    

  • AU 13 RUE CHATILLON A VANVES, LES LOCATAIRES RECREENT DU LIEN SOCIAL DEPUIS UN AN

    Plus d’un an après sa création, l’ALASTA, amicale  qui réunit les locataites du « 13 », tenait son assemblée générale, samedi après-midi salle Latapie. L’un de ses premiers et principal résultat est « d’avoir remis du lien social dans la résidence » selon Christian Pringarde, son président qui a constaté que « les résidents se reparlent, se saluent, sont plus polis ».Un sentiment partagé par la quinzaine de membres sur 34 adhéents présents à cette AG. « Cette résidence a retrouvée une ambiance. On sent que cette cité revit. On s’est rapprochée alors qu’avant, on s’ignorait ! On vit en collectivité avec ses bons et ses mauvais côté, mais on s’entraide, on va voir nos personnes âgées pour prendre des nouvelles, voir si cela va bien » expliquaient ils. La fête des voisins en Mai 2015, le 1er concours de pétanque ont commencé à créer des liens, avec la fête d’Halloween, le goûter de Noël, la chasse aux œufs à Pâques qui seront reconduit bien sûr durant cette année 2016-17. « A Noël, on offrira des places de cinéma aux enfants » a indiqué le président qui envisage d’organiser une après-midi senior une fois par semaine, du soutien scolaire… avec toujours en tête, ce projet d’organiser une journée à la mer…. Et la volonté de s’entraider pour de menus petits travaux à effectuer dans l’habitat et recenser  ce qu’il faudrait améliorer pour le signaler  à l’office départemental HLM sans empiéter sur le travail du gardien Frédéric. « C’est bien d’avoir enclenché cette démarche, car tous ensemble, on peut arriver à quelque chose» constatait l’un des participants.